29 mai 2011

The Wombats @ Le Trianon. 27.05.11

crédit photo: SOV


Difficile de croire que la première fois qu'on a vu les Wombats, à la Flèche d'Or, remonte à 6 ans maintenant. Depuis ce premier concert parisien , les trois dudes de Liverpool ont fait un beau chemin -chemin qui les a mené vendredi soir sur la scène du magnifique théâtre du Trianon. Beaucoup de jeunes fans se sont pressés en masse pour applaudir les marsupiaux.

Il semble que faire l'impasse sur la première partie soit nécessaire, ils n'ont aucun intérêt à être connus et puis leur nom nous reste encore inconnu (ce qui n'est pas plus mal).

C'est donc vers 20h45 que les Wombats montent sur scène et nous balancent les premières notes de Our Perfect Disease et le public commence à s'agiter, à crier et à applaudir le groupe. En tant qu'habituées des concerts des Wombats on s'attendait un peu à un joli a capella de Tales Of Girls, Boys And Marsupials mais ce soir, le groupe est là pour nous présenter son nouvel album, This Modern Glitch.
Mais ce n'est pas pour autant qu'ils en oublient leur anciens tubes et enchainent donc sur Kill The Director et Party In A Forest (Where's Laura?) que le public reprendra en cœur à en faire vibrer les murs et faire trembler le sol du Trianon.
L'émotion se fait ressentir des deux côtés de la scène, Dan et Murph parlent avec le (jeune) public parisien pendant que Tord s'amusera à faire fondre les fans des premiers rangs...

Entre deux morceaux du précédent album, les dudes nous balancent Sally Bray, morceau inconnu à nos oreilles et qui ne fera apparemment pas bouger le public. Wombats: 0. Ils s'empressent alors de nous jouer quelques compositions de leur premier album et Dan en profite pour nous introduire l'énergique Techno Fan. Les hits s'enchainent à une vitesse dingue jusqu'à ce que la petite bombe qu'est Tokyo (Vampires & Wolves) soit déclenchée avant le rappel. L'enthousiasme du public atteint alors son apogée à la fin du morceau et les Wombats reçoivent des applaudissements de tous les côtés, signe qu'il faut remonter sur scène.
Murph nous proposera alors d'être le remède à tous nos soucis avec la joli ballade qu'est Anti-D pour finir sur le très, très attendu Let's Dance To Joy Division qui les a révélé au grand public, pour le bonheur des uns et le malheurs des autres...

Même si ce soir les trois anglais semblent heureux de nous présenter leur nouvel album, un sentiment étrange s'empare de nous. Serait-ce de la frustration ? De la nostalgie ? Il semble que les Wombats soient réellement passés dans la cour des grands sans pour autant avoir la grosse tête mais une chose manque à l'appel. On aurait sans doute aimé retrouver l'énorme grain de folie qu'ils avaient lors de leurs premiers concerts, ce côté un peu "entre potes" mais c'est, semble-t-il, une époque belle et bien révolue. Qu'à cela ne tienne! On ne compte pas en rester là et on sera de la partie le 27 aout pour faire la fête avec nos chers marsupiaux.

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