27 juil. 2011

Big Festival - Biarritz



J'ai passé la semaine dernière à Biarritz, en pensant à Tellier ou Beigbeder (pour leur amour au pays basque) mais surtout pour le BIG Festival. 3ème édition pas mal médiatisée dans la presse spécialisée mais visiblement encore assez méconnue du grand public. J'ai fait mon choix (coucou Evelyne Thomas) et me suis arrétée sur 2 soirées : la première à l'Atabal le mercredi soir et l'autre à la grande halle d'Iraty le vendredi. Au programme de l'éléctro bon enfant et grand public. (Oui, alors il y a derrière cet article une réelle volonté d'illustration des propos. J'en assume la pleine responsabilité mais cela me parait indispensable à la compréhension de mon état d'esprit)


Night 1 : après une nuit en mode Bear Grylls sous vents et pluies torrentielles (donc tente innondée) et une journée à visiter comme un journaliste émerveillé de des racines et des ailes, on part à la recherche de l'Atabal. Visiblement la ville de Biarritz est assez radine sur les panneaux d'indications, il nous faut donc environ 30 minutes pour trouver. Paie ton road trip dans la zone industrielle. En théorie tout commence à 21h30, au bout du compte ca sera 23h , merci la vie. Housse de Racket ouvre le bal. J'aime pas Housse de Racket à la base mais la meme avec toute la bonne volonté du monde, personne de sérieux n'aurait pu trouver cette performance bonne. Ils nous gratifient de leurs nouveaux morceaux 'inédits', fallait pas les gars. Ca s'éternise. Next. Next c'est Outlines, le groupe qui a fait un buzz avec I Cannot Think, j'ai pas d'appréhension pariculière, I cannot think est une bonne chanson, les suivantes le sont aussi. Un son dansant, entrainant, le chanteur assure, ca repose les oreilles après l'interlude (relou) des Housse de Racket. Ils terminent sur une bien bonne reprise de Breakbot parfaitement bien placée puisque tout le monde attend la team Ed Banger. Pedro arrive, comble les blancs pendant les derniers réglages techniques, et commence un set clairement orienté Dubstep. Rejoins par Dj Medhi le duo s'amuse, envoie les nouveaux Carte Blanche, efficaces. Gaseffelstein fait son apparition. Beau gosse du crew (il le sait visiblement), première moitié plutot sympathique mais la seconde nettement moins inspirée. Le mec fait déjà blasé, pitié t'es payé toi au moins. Première soirée en demi teinte donc, pas que pour nous car avec une salle de 7OO places à moitié pleine, les organisateurs se rongent les ongles (en même temps de l'autre coté y'avait Moby...)


Night 2 : Semaine under the rain, la base. Ce soir c'est la "grosse résoi". Ouverture des portes 1h30 après l'heure prévue, visiblement tout le monde sauf nous était au courant. BRAVO LA SOLIDARITE. Yelle inaugure la scène, j'ai aucun problème avec Yelle en dessous de 3 chansons. Après je la considère comme une Lorie 2.0 qui a su négocier le virage avec les Fluokids. Enfin les gens aiment, commencent à se chauffer un peu, c'est le principal. J'exprime ma thèse sur Yelle, sans succès. J'encaisse mais je sais que j'ai raison. Les choses sérieuses commencent, Carte Blanche. Avec Carte Blanche tout est bon. Le son, les mix, et surtout, surtout les mines réjouies de Riton et Medhi. Du coup la salle = la love capsule et 1h de danse de l'amour. Oh cool alors. Ensuite c'est Popof. J'avoue je me suis pas du tout renseignée sur Popof alors que je déteste les gens qui vont à un concert sans savoir de quoi il s'agit. Fail. Donc je découvre, plûtot dubitative au début mais en fait ca fonctionne. En revanche si la musique marche, Popof n'a pas du tout l'air convaincu. J'apprendrais après qu'il a légerement exulté en backstage, trouvant sa performance et le son médiocres. Le mec aurait préféré etre ailleurs visiblement, pourtant la grande halle à répondu présente. L'alcool coule à flots, c'est moche à voir, surtout sur les jeunes demoiselles qui semblent avoir laissé leur dignité pour 2€ (prix du verre BigFest qui donne accès a la boisson). Ce n'est pas le bénévole qui les regarde avec la mine blasée/déconfite qui pourra me contredire. Ensuite c'est Delorean : Coucou l'espagne. Sans vouloir me mettre personne à dos, la mode et la musique sont VRAIMENT deux secteurs dans lesquels l'espagne est juste mauvaise quoi. Plus la musique quand même hein. Donc en gros Delorean c'est pas cool. Fin du show pour nos amis ibérico (olé) et puis de toute facon tout le monde attend les Bloody à cette heure ci. Flux de teenagers en direction des barrières, le moindre ingé son est acclamé plus fort que Nolwenn Leroy ne le sera jamais. Bon bah je suis le mouvement. Bloody Beetroots c'est le groupe que je n'estime absolument pas musicalement mais qui en concert n'est pas décemment détestable. OK manque d'imagination totale, concert archi rodé et intérréssé, que tu n'iras pas revoir mais franchement pour ne pas danser (ne serait ce que sur Warp), faut être un sacré relou.
3h15, dernière soirée à Biarritz. Dernier tour sur les plages en mode nostagiques. Le BIG Festival c'est une organisation bien moyenne quand même, un public qui représente un bon pourcentage du PIB national de toute évidence mais une ambiance, un son, une programmation modernes, diversifiés et réellement classes.

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