10 nov. 2011

Patrick Wolf @ La Maroquinerie


On commence à connaitre par cœur les concerts de Patrick Wolf, c'est toujours la même chanson et pourtant il m'est impossible de rater un de ses représentations parisiennes. J'arrive donc à la Maroquinerie vers 20h30 et la salle semble déjà pleine à craquer alors que sur scène Chinawoman, groupe en charge de la première partie, joue. Le duo fait son petit numéro, range ses instruments et repart en backstage. On n'en demandait pas moins.

Il est déjà 21h passé, le public ne tient plus en place et réclame la présence du loup sur scène. Ni une, ni deux les lumières s'éteignent et les quatre musiciens arrivent suivis du grand Patrick Wolf. Le concert commence avec un Hard Time acoustique suivi du sublime Time Of My Life. Le public se met alors à acclamer l'anglais qui en retour tend son micro vers les premiers rangs, histoire de rendre ce moment un peu plus magique. A peine le temps de souffler que c'est reparti de plus belle avec Bluebells qui nous ramène presque 6 ans en arrière. Patrick Wolf semble prêt à nous transporter dans un autre monde ce soir, un monde qui lui est propre, intimiste et merveilleux. Les titres s'enchainent (The Bachelor, House, le sublime Theseus, Bermondsey Street...) et sur scène c'est un loup heureux d'être là qui nous offre une version ukulélé + violon de The Libertine. Les fans de la première heure essayent de chanter/suivre le rythme un peu trop rapide de cette version mais rien n'y fait, le loup et sa meute s'amusent et enflamment le public de la Maroquinerie ce soir.
Patrick Wolf s'essaye au français sur The Days, rebaptisé "les jours" pour l'occasion, ce qui ne laisse pas les fans indifférents. Le temps s'envole et le loup s'éclipse quelques secondes histoire de changer de tenue et de revenir avec un haut à sequins (si on peut appeler ça comme ça?) dorés. Les premières notes de Together sont lancées et Patrick s'avance de plus près vers le premier rang et, comme si cela ne suffisait pas, il descend même parmi nous pour se lancer à la conquête de la deuxième partie du public et faire le tour de la salle avant de retourner en coulisse.

A ce moment-là, on ne sait pas trop ce qui se passe. Est-ce que le concert est déjà fini ? Patrick Wolf nous aurait-il laissé sur notre faim ? Mais non, c'est avec une nouvelle tenue et un (faux) faucon sur l'épaule que le loup revient sur scène pour jouer Armistice. On le sait, ce n'est plus qu'une question de minutes avant que le Wolf et son groupe repartent et lorsque les premières notes de The City retentissent les fans chantent à s'en casser les cordes vocales et ce, pour le plus grand bonheur du génie qui se trouve en face d'eux.

Une fois de plus, "le loup" a su conquérir le public parisien (qui est pourtant bien difficile à satisfaire) et le transporter dans un autre monde. Un monde où on ne demanderait qu'à rester à condition que ce soit avec le charismatique musicien qu'est Patrick Wolf ! En tout cas, c'est avec des étoiles plein les yeux que les fans sont ressortis du concert et moi de même.

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