30 août 2010

Rock en Seine // day 1

Je ne savais pas trop comment appréhender cette édition 2010 de Rock en Seine: une affiche magnifique, un festival complet et puis...ah oui une accréditation en poche.
C'est donc le sourire aux lèvres que je me suis rendue le vendredi 27 août au domaine de Saint Cloud. Arrivée sur le site boueux, embaumé d'une charmante odeur de frites, et purulent de festivaliers excités.
Je décide de me jeter dans la fosse aux lions et d'aller voir le concert de Kele.
Je dois, tout d'abord, vous avouer que je n'aime pas du tout Bloc Party donc le side project du chanteur dudit groupe ne m'enchantait guère et je n'étais pas trop sûre de ce que ça allait donner. Eh bien il ne faut pas parler trop vite, Kele ça m'a fait l'effet d'une bombe: des beats electro très dansants et entrainants, un Kele en phase avec son public. Néanmoins, je constate comme un léger problème de timing, j'ai eu l'impression d'avoir été jetée dans un dancefloor electro géant sauf qu'il était trop tôt pour l'apprécier à sa juste valeur. Malgré cela, je passe un agréable moment et je m'en réjouis mais pas le temps de voir tout le set il y a mes poulains qui jouent dans peu de temps.



J'avais, presque, prêté attention à la rumeur qui courait et qui racontait qu'ils étaient devenus nuls en live. C'est donc le cœur serré que je me suis rendue à la scène de la cascade pour voir leur set. Ils démarrent en douceur par "total life forever" puis enchainent les tubes: l'éternel et très attendu"Cassius", "Balloons, "two step twice" Yannis Philpakis (chant) est déchainé, comme à son habitude, il grimpe, saute; le public est présent et chante à tue-tête. Le clou du spectacle est arrivé avec le début de "Spanish Sahara" (le premier single du second opus) qui a été magnifiquement accompagné d'une fine pluie. "Still that summer I cannot bear/So god damn this boiling space": un contraste assez drôle. Maintenant vous allez m'écouter attentivement: IL NE FAUT JAMAIS ÉCOUTER LES RUMEURS, JAMAIS.


C'est après cette déferlante d'émotions et les cheveux trempés que je suis partie retrouver le crew de Luke Pritchard j'ai nommé: The Kooks que nous avons, avouons-le, jadis tant aimé.
Le set démarre avec "Always Where I Need To Be " ils sont aussi bons qu'autrefois seulement voilà, on remarque que depuis toutes ces années les Kooks n'ont pas su évoluer. C'est toujours vêtu d'un slim et d'un tee-shirt déchiré que Luke Pritchard essaye de nous charmer à coup de "you don't love me the way that I love you". Le seul problème c'est que nous on a bien grandit et c'est sur cette légère déception que je suis partie en quête des styles les plus cool du festival et que j'ai croisé quelques personnalités intéressantes dont je vous reparlerai plus tard. En attendant vous pouvez retrouver le street style () et sur le blog officiel de RES.


Après cette pause bien méritée, je suis allée à l'assaut des premiers rangs de Black Rebel Motorcycle Club. C'était un peu le concert le plus attendu du jour, tout le monde en parlait dans tous les sens. Pour moi, c'était le baptême car je ne les avais jamais vu. Ils sont arrivés sur scène pile pendant le crépuscule, ce qui à crée dès le début une atmosphère très sombre en harmonie avec leur univers. C'est sous une brume de fumée qu'il démarrent le set par "Beat the Devil's Tattoo". Peter Hayes (chant, guitare) vêtu de son long manteau à capuche se déchaine sur sa guitare, le public est conquis et moi aussi.


Cette journée bien remplie s'achèvera avec BRMC pour moi. non je n'ai pas trouvé le courage d'aller voir Blink 182 c'est bien dommage j'aurais bien aimé revivre mes 15ans encore une fois...

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