24 avr. 2011

"There's a time and a place for subtility. And that time is just before Scary Movie"





Aujourd'hui les amis je vais vous parler d'une chose qui me fascine littéralement dans la vie : l'absurdité (c'est d'ailleurs pourquoi je suis toujours limite d'enregistrer les itw musique du grand Journal). Bien sur il y aura un lien avec la musique, je n'essaie pas de vous rouler dans la farine. Pas comme un certain D.Guetta qui essaie depuis maintenant 10 ans à coup de marketing agressif de nous faire croire qu'il est DJ. (Il s'agirait de grandir David,et coupe moi ces cheveux la). Revenons à nos moutons. J'estime qu'il y a l'absurdité "hand made" qui marche plutot pas mal en musique, c'est donc de celle la que je vais parler. Pour l'autre, la pas lol, il vous suffit d'allumer la radio. Comme il n'y a pas de tabou, j'aborderai le sujet à l'aide d'exemples pertinents et d'un vocabulaire adapté au thème, qu'on pourrait facilement qualifié de ringardos. (à reconnaitre grace au caractère italique).Voila comment elle se constitue :

1 ) Les titres rigolos.

You dress like an Asshole savament illustré ici ou dans la vie de tous les jours par les ballerines pointues blanches,les tongues compensées (it exists)ou encore le blog de Betty (Tiens, c'est cadeau.) légitiment complètement ce titre comme chef de liste de cet article. Le morceau de Not The 1's ne se contente pas d'énumérer les problèmes de style des gens en général mais il te file la banane, et puis elle est pas dég cette chanson sincèrement. Le rap ca passe pas mal en été. (Ceci n'est pas un appel à soutenir Skyrock)

Two Brothers Divided Over A Sandwich. Bon là j'avoue que c'est le paroxysme de la catégorie. Le titre dubstep de AC Slater n'a en soit rien de drôle. Tu me diras, pour trouver un dubstep drôle, tu peux y aller. Mais ce titre vaut toutes les paroles du monde. S'attaquer à une grosse galère de la complicité fraternel, moi je suis désolée, mais ca me fait marrer. Et puis le Get Back on your flying carpet de fin aussi tiens.

2 ) Le message

Gay & Proud de Rubin Steiner ft Ira Lee. L'homosexualité n'est pas forcément un sujet de grosse marade mais Rubin fait passer dans sa chanson tout le message de cet article (et plus si affinités : cf Jésus prefers the company of men. Mais pas de tabous). La compile des Inrocks nous gratifie donc d'un titre sympathique, engagé (si on compare à Cocoon présent d'habitude sur ce genre de compile) et plein d'espoir. L'alliance du lol et du sens, on ne l'attendait plus.


No Legs d'Adam Green. J'ai découvert les paroles de cette chanson lors d'un concert à Paris avec Carl Barat et quelle ne fut pas ma surprise (et celle de mes voisins) de me taper une grosse barre au milieu du centre Pompidou alors que le show était nul et que j'avais payé une blinde pour y assister. Hymne à l'amour, voila comment je qualifierais ce bijou d'humour.


Sex me Up de Datarock ou Virgin de Mickey Gang. Là c'est un autre aspect qui est fascinant. La capacité des jeunes français(es) à écouter et aimer des chansons qui sont de véritables appels à la copulation. Non, Gwendoline, quand il dit "Take me to your room i'll show you how deep is my love" ce n'est pas une métaphore pour l'amour éternel. Et la référence à Gossip Girl ne fait pas de ce monsieur ton keum en or. Quand Datarock te dit qu'il est "Into S&M" ce n'est pas, comme Rihanna essaye de te le faire croire, des couleurs joyeuses partout.


Pour le reste il faut se référer à toute la discographie de Lonely Islands. Et s'il vous vient à l'idée d'offrir un album à votre nièce/cousine/sœur je ne saurais que trop vous conseiller le dernier Booba ou Fille Facile des Second sex. Méchante ambiance au gouter d'anniversaire de la petite.

Allez, Ciao Bye

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