Jeudi 22 Décembre, 22h15 : On arrive devant la grande Halle de La Villette. La soirée est censée commencer vers 22h45 mais on se place déjà à la fin d'une queue conséquente. On voit défiler Riton, sac sur le dos qui semble débarquer à l'arrache pour son set, puis So-Me. On s'impatiente sous une fine pluie pendant près d'une heure quand finalement, au compte goutte, la sécurité laisse entrer. Il doit y avoir 40 personnes dans la salle mais Riton mixe déjà, un peu seul.
Riton tout seul, c'est une première pour moi en live mais c'est toujours avec une grande tendresse qu'on assiste à un live de cet anglais, plutôt pas mal il faut le dire et toujours souriant. Un remix d'Azealia Banks (212) enflamme les quelques dizaines de personnes présentes mais avant qu'on est eut le temps de s'installer bien confortablement dans le rythme d'un set dansant, c'est déjà fini (le dernier titre si mes souvenirs sont bons devait être Jack On The Moon, le cœur serré). Gros bémol pour un Riton qui semblait plus la pour "chauffer" la salle que pour nous prouver de quoi il était capable.
Riton tout seul, c'est une première pour moi en live mais c'est toujours avec une grande tendresse qu'on assiste à un live de cet anglais, plutôt pas mal il faut le dire et toujours souriant. Un remix d'Azealia Banks (212) enflamme les quelques dizaines de personnes présentes mais avant qu'on est eut le temps de s'installer bien confortablement dans le rythme d'un set dansant, c'est déjà fini (le dernier titre si mes souvenirs sont bons devait être Jack On The Moon, le cœur serré). Gros bémol pour un Riton qui semblait plus la pour "chauffer" la salle que pour nous prouver de quoi il était capable.
Sur les rideaux s'affiche le nom du suivant, Gesaffelstein. Et Gesaffelstein est EXTRÊMEMENT attendu. Grace à Bromance bien sur mais le DJ se fait surtout une réputation au fil des live un peu ambigue. Quand son nom est apparu j'avais à ma droite un : "On va voir si Gesaffelstein c'est vraiment de la merde en live" et à ma gauche : "Voilà le mec qui va te balancer la grosse claque musicale, tu vas bien la sentir." (True Story). Moi, j'ai déjà vu Gesaffelstein, avant de le connaitre sur album, j'avais pas vraiment aimé. A l'époque j'étais novice dans l’électronique aussi, je partais donc en ne sachant pas quoi penser. Les 3 premiers titres ont mis les choses au clair tout de suite : Hypothèse numéro 2. De la techno bien sentie, assez violente pour te faire décoller mais toujours impeccablement dosée. Control Movement est l'apogée du set, le hater du début à ma droite est finalement celui qui crie le plus fort et là on prend la dimension du titre en live : surpuissant. Gesaffelstein toujours impeccable, sur lui (costard, typique) comme dans son set.
Next : Breakbot. N'allez pas me prendre pour une fanatique de Breakbot, il se trouve simplement qu'il se retrouve dans les soirées que je choisis, absolument pas pour lui. Ca doit faire donc 3 fois que je vous fais un rapport de la performance live de Breakbot. Pour celle ci je vais faire court : un set disco au début, donc marrant mais vite lassant qui se termine par 2 titres de minimale étrange. Vraiment vraiment pas terrible. Après Justice @ Lille, vous ne verrez plus beaucoup d'artistes Ed Banger dans mes reviews. Suite au set de Breakbot je crois vraiment avoir fait le tour.
Après cette déconvenue ce sont aux stars de la soirée de faire leur apparition : Soulwax monte sur scène. Je n'avais jamais vu Soulwax mais respecte les frères Dewaele comme une institution. Respect qu'ils m'ont prouvé mériter dès les premiers morceaux. Groupe hyper rodé bien sur, batteur hallucinant, enfin une efficacité incroyable. Ma grosse claque musicale à moi. Ajoutons à cela l'hommage à DJ Medhi et le dernier titre (et non des moindres) NY Excuse, la classe.
Mon corps réclame une pause, mais Erol Alkan débarque et je ne résiste pas à voir ce que monsieur vaut en live. Le set est tapageur mais plutôt efficace, je décide cependant de me préserver pour la suite et m'éclipser un temps. A mon retour c'est la folie, c'est le classic de Boys Noize et Erol himself, Lemonade. Plus efficace tu meurs, l'ambiance redécolle.
Next : Breakbot. N'allez pas me prendre pour une fanatique de Breakbot, il se trouve simplement qu'il se retrouve dans les soirées que je choisis, absolument pas pour lui. Ca doit faire donc 3 fois que je vous fais un rapport de la performance live de Breakbot. Pour celle ci je vais faire court : un set disco au début, donc marrant mais vite lassant qui se termine par 2 titres de minimale étrange. Vraiment vraiment pas terrible. Après Justice @ Lille, vous ne verrez plus beaucoup d'artistes Ed Banger dans mes reviews. Suite au set de Breakbot je crois vraiment avoir fait le tour.
Après cette déconvenue ce sont aux stars de la soirée de faire leur apparition : Soulwax monte sur scène. Je n'avais jamais vu Soulwax mais respecte les frères Dewaele comme une institution. Respect qu'ils m'ont prouvé mériter dès les premiers morceaux. Groupe hyper rodé bien sur, batteur hallucinant, enfin une efficacité incroyable. Ma grosse claque musicale à moi. Ajoutons à cela l'hommage à DJ Medhi et le dernier titre (et non des moindres) NY Excuse, la classe.
Mon corps réclame une pause, mais Erol Alkan débarque et je ne résiste pas à voir ce que monsieur vaut en live. Le set est tapageur mais plutôt efficace, je décide cependant de me préserver pour la suite et m'éclipser un temps. A mon retour c'est la folie, c'est le classic de Boys Noize et Erol himself, Lemonade. Plus efficace tu meurs, l'ambiance redécolle.
2ManyDjs à l’œuvre. Depuis juillet les frères prodiges ont mis en place le projet RadioSoulwax. Concrètement c'est un écran qui diffuse les pochettes des titres qui constituent le set de Soulwax, sauf que ces pochettes sont animées. On peut par exemple voir la cover du dernier The Rapture prendre vie sous nos yeux. Le set est, lui aussi, rodé et après une petite investigation sur internet (je pouvais bien faire ça vu le temps que j'ai mis à pondre cette review) on s’aperçoit que c'est souvent le même. En gros : tu les vois pour la première fois t'es content tu trouves ça génial, t'es un tout petit peu innocent (comme moi) mais si tu les as déjà vu tu peux éventuellement t’apercevoir qu'ils ne sont pas vraiment innovateurs (on peut observer le même phénomène chez un certain SebastiAn). Enfin dans mon cas j'ai trouvé ça bien pensé, des morceaux fédérateurs, que tout le monde connait (Kids de MGMT, The Bay de Metronomy ou encore Girls and Boys de Blur) ça fait toujours un sacré effet de se sentir dans une si grande communauté. Ha oui il y'a aussi eu le Let The Beat Control Your Body de Brodinski au cour du set. Une fois de plus bien efficace en live, un sans faute pour la concrétisation du premier EP de Bromance donc. La performance se finit sous les confettis. Coucou la féerie.
C'est au tour de Brodinski. J'attendais énormément de Brodinski. Bah j'ai été un peu déçue à vrai dire. J'avais écouté pas mal de DJ Sets du garçon mais finalement pas vraiment de live aussi il faut le dire. Ses DJ sets sont généralement parsemés de rap, de Drake surtout en ce moment mais ses live c'est une toute autre histoire. C'est assez peu dansant, à part un titre de Carte Blanche je ne crois pas avoir entendu de paroles de tout le set. Par contre les transitions sont impeccables, le set est bien pensé, cohérent. Mais pour moi quelque chose manque, ça ne prend pas. Peut être un peu trop minimal, je reste sur ma fin mais je retournerai surement voir Brodinski en live, histoire de me faire une idée définitive.
C'était donc le dernier gros noms de la soirée, après il y'a Mixhell. Ancien batteur d'un groupe de métal qui s'est reconverti. J'ai bien essayé mais franchement, 0. Fin assez brutale, tout s’arrête d'un coup et les enceintes continuent à nous balancer du son mais la scène reste désespérément vide. En résumé une soirée un peu en demi teinte, je remercie ma naïveté au sujet de Soulwax qui m'a permis de ne pas me sentir bernée.
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